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La protection des photos et vidéos sur internet est un véritable souci.
Malheureusement il n'y a pas de solution miracle seulement quelques astuces pour retarder l'utilisation frauduleuse d'un média.
Pour résumer, du moment où une image ou vidéo est affichée sur l'ordinateur d'un visiteur, alors le média est récupérable.
Voici quelques solutions avec leurs avantages et inconvénients :
Il s'agit de placer sur votre image une signature, un texte, une image en transparence ou non, de façon discrète ou au contraire omniprésente.
Ce procédé n'est pas imparable car si votre filigrane est trop petit un simple tampon dans un logiciel de retouche enlève ce marquage.
Avec l'arrivée de Photoshop CS5 même les plus gros filigranes seront effacé en moins d'une seconde grâce à la suppression avec prise en charge du contenu (content aware fill) dont voici une vidéo de démonstration.
A moins de supprimer complètement des détails importants d'une image cette solution n'a plus grand intérêt.
Ce procédé est aussi appelé tatouage numérique, des marqueurs sont insérés dans le fichier et dissimulés pour ne pas être retrouvés et ne pas détériorer le média.
Cette méthode n'empêche pas le vol du dit média et sa réutilisation, pire elle disparait à l'impression et dans certains cas de retouche en fonction des algorithmes utilisés.
Les modules de visualisation en Flash sont souvent présentés comme une parade sérieuse mais il n'en est rien.
Il existe deux solutions pour présenter un média dans un module Flash.
C'est ce que l'on retrouve le plus souvent sur internet, des petits plugins flash qui permettent l'affichage de médias vidéo, images avec ou sans animation. Comme ces médias sont autonomes, ils ne comportent pas les médias et sont obligés d'aller les charger sur un serveur. Il suffit donc d'intercepter l'url au moment du chargement pour directement récupérer le média souvent dans une résolution et une qualité bien supérieure à la qualité d'affichage.
Ces modules sont rares car ils nécessitent un développement d'un fichier Flash avec les médias, ce module ne sera pas réutilisable pour une autre fonction et sera surtout très lourd et donc long à télécharger. On le retrouve principalement dans les sites presque entièrement réalisés en Flash qui nécessitent un temps de chargement avant de pouvoir naviguer. Ici, deux écoles, la première consiste à récupérer par différentes techniques le contenu du fichier Flash qui contient tous les médias ou la capture d'écran quand la résolution d'affichage de l'image dans le module Flash est élevée (cas des diaporamas plein écran par ex).
Dans tous les cas, le Flash a l'énorme inconvénient de ne pas être visible des moteurs de recherche et de ne pas être compatible avec une grande majorité d'appareils mobiles. Ceux-ci ont soit du Flash mais dans une version allégée et trop souvent incompatible avec votre contenu, soit n'ont pas de Flash embarqué (iPhone, iPad, certains téléphones chez Nokia Samsung, …). Cela prive donc vos visiteurs de votre contenu et les pousse à quitter votre site.
Cette technique consiste à placer une image transparente par dessus votre image. Lorsqu'un visiteur fera “clic droit enregistrer l'image”, il téléchargera l'image transparente et non l'image en dessous. Là encore une fois, cela parait imparable mais il suffit de regarder le code source de la page web ou dans les navigateurs récents et de demander les informations sur la page pour que le navigateur donne la liste des éléments qui composent l'image. Le fichier se trouvera même enregistré dans le cache du navigateur sur le disque du visiteur. Ce procédé ralentit voir embête la personne qui voudrait l'image mais ce n'est pas une protection efficace. Néanmoins elle est proposée sur Folieo.
Cette technique utilise le javascript pour détecter un clic sur le bouton droit de la souris et afficher un message pour empêcher le navigateur d'afficher son menu contextuel. Cette solution se contourne rapidement en désactivant l'utilisation du javascript ou en utilisant une des techniques des images transparentes vu précédemment.
Lorsque l'on navigue sur un site, chaque requête faite au site pour récupérer les images comporte l'adresse du site et de la page que l'on consulte. Une astuce consiste à demander au serveur de ne pas servir les images si l'url source est différente du site que l'on consulte. Encore une fois l'emploi du cache du navigateur permettra de récupérer le média, pire on peut indiquer une url de provenance valide sur certains utilitaires.
C'est finalement la meilleure technique, cela consiste à ne proposer qu'une taille limitée du média aux visiteurs, mais elle est facilement contournable aussi, une taille de 400px de côté suffit déjà à faire un tirage 10×15. Pire, une résolution de 600px avec des techniques plus avancées comme le “content resize fill” de Photoshop ou le fait d'imprimer et de prendre en photo l'impression, permettent d'exploiter pleinement l'image avec peu de pertes, ce qui reste suffisant pour certains travaux d'impressions ou web.
C'est une solution qui permet de dégrader qualitativement l'image afin de la rendre inexploitable pour une impression, une infographie. Cette dégradation peut gêner un visiteur de votre site mais en compensant par une résolution de l'image plus grande cela rend moins désagréable la visualisation. Folieo proposera cette option en vous laissant le choix de la compression de chaque image.